GUERRE CIVILE AU SOUDAN : GALLICE AU CŒUR DES OPERATIONS D’EVACUATION
EVACUATION DES ETRANGERS DU SOUDAN EN GUERRE
La presse nationale française s’appuie sur l’expertise des dirigeants de GALLICE pour présenter les opérations d’évacuation sensibles conduites au Soudan, en complément de l’action menée par la diplomatie et les forces militaires françaises.
En effet, le Général HEMETI et le Général AL-BURHAN se connaissent bien, ayant planifié ensemble le coup d’Etat de 2021 qui a fait tomber le régime précédent et leur a permis de se hisser ensemble à la tête du fragile Etat soudanais. Mais, depuis leur prise de pouvoir commune, la relation entre les deux hommes s’est dégradée, chacun tentant de prendre l’ascendant sur l’autre.
La tension entre les deux hommes atteint son paroxysme fin mars 2023, lorsque le Général AL-BURHAN décide de mettre un terme au statut spécial des FSR et de laisser le choix au Général HEMETI, soit de soumettre sa milice à l’autorité de l’armée soudanaise, soit d’accepter sa dissolution. Cette décision marque la mort définitive du régime militaire bicéphale en place depuis 2021.
Sans surprise, le Général HEMETI a refusé cet ultimatum qui lui aurait ôté toute capacité à conserver une influence sur la vie politique du Soudan et, plus largement, sur les dynamiques régionales (Egypte, Ethiopie, Yemen, etc.). Pour éviter la dissolution des FSR, HEMETI ordonne ainsi à sa milice, forte de plus de 90.000 hommes, de se saisir de toutes les bases militaires à sa portée et de prendre la capitale du Soudan, KHARTOUM, afin de destituer le Général AL-BURHAN.
La FSR parvient rapidement à contrôler une bande territoriale correspondant au tiers sud-ouest du Soudan et à partir de mi-avril combat pour le contrôle de KHARTOUM, où la situation est très disputée.
Cette opposition entre deux armées d’une force globalement équivalente a pour effet de couper complétement le pays en deux et, pire encore, de placer la capitale dans une situation sécuritaire très grave, empêchant dans les faits le maintien sur place des délégations diplomatiques ou humanitaires internationales.
La quasi-totalité des pays décident ainsi, fin avril 2023, d’organiser l’évacuation de leurs ressortissants. Américains, Britanniques, Français, Chinois, Russes, Saoudiens, etc. tous affrètent des avions, hélicoptères, bus et bateaux pour permettre aux ressortissants étrangers de quitter sereinement un pays au bord du gouffre.
Inédites par leur ampleur, ces opérations d’évacuation le sont aussi par leur nature même : en effet, l’évacuation des ressortissants étrangers du Soudan a permis, pour la première fois en France, une coopération entre les services de l’Etat et les entreprises de sécurité privée comme GALLICE.
Grâce à sa veille de la situation sécuritaire au Soudan, GALLICE a pu se montrer réactive et, dès le début des tensions, organiser et accompagner l’évacuation du personnel de ses clients mais aussi se positionner immédiatement comme un interlocuteur privilégié pour les services de l’Etat, capable de fournir des informations actualisées et de contribuer activement aux opérations de rapatriement sur le terrain. Les opérateurs et analystes de GALLICE ont ainsi pu contribuer à l’évacuation des ressortissants français et européens, mais aussi d’autres ressortissants étrangers ou soudanais.
Dans une série d’articles publiés dans la presse nationale française, les dirigeants de GALLICE reviennent sur ces opérations d’évacuation sensibles qui ont permis à l’entreprise, grâce à un savoir-faire forgé depuis quinze ans, de protéger la sécurité de dizaines de ressortissants.
https://www.tf1info.fr/international/guerilla-au-soudan-une-operation-d-evacuation-des-ressortissants-francais-a-hauts-risques-2254996.html
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