La carte des risques 2017 dessine un nouvel ordre mondial : la France, la Belgique, l’Allemagne et le Royaume-Uni en zones à risques

Le groupe GALLICE, spécialisé dans le conseil aux États et aux entreprises, dont l’activité est consacrée à la protection et la sécurité, en France et à l’international, a dévoilé sa carte de la situation sécuritaire du monde en 2017 à l’occasion d’une conférence de presse organisée le 24 février à Paris.

Afin d’identifier les principales zones de risques à travers le monde, GALLICE a joint son expertise à une équipe de chercheurs et professionnels dans les domaines de la sécurité et protection, la lutte contre les insurrections et les conflits, et le développement en Afrique, Moyen-Orient, Asie et Amérique du Sud. Le groupe constitué a combiné ses connaissances pour arbitrer les différents types et degrés de risques, au cas par cas, pour chaque pays ou région du globe.

Sur le plan sécuritaire, l’année 2016 a démontré que les risques économiques observés il y a dix ans ont aujourd’hui basculé vers des risques géopolitiques et institutionnels aux conséquences autrement plus durables et déstabilisantes. Cette situation est notamment illustrée par les tensions politiques que l’on observe déjà aux États-Unis depuis la victoire de Donald Trump ou encore celles au Royaume-Uni survenues après le vote en faveur du Brexit.

Ces tensions sont venues s’ajouter à une année dominée par le conflit au Moyen-Orient, notamment la bataille de Mossoul en Irak, ou encore les tensions enregistrées au Sahel… Les importants flux de migration, conséquence directe de la tragédie syrienne, se sont invités dans le débat en Occident et ne sont pas étrangers au retournement de l’opinion publique en faveur de solutions radicales (élection de Donald Trump, Brexit…). Ces événements contribuent considérablement à l’amplification de déséquilibres mondiaux et ouvrent des interrogations quant à la situation sécuritaire du monde en 2017.

« Dans un environnement de risques sociaux, de retournements politiques abrupts, de propagation d’idéologies terroristes, de prolifération de mouvements nationalistes, régionalistes et indépendantistes,  l’épicentre du risque est constamment en mouvement, constamment redéfini – de plus en plus imprévisible. » explique Frédéric Gallois (photo), ancien commandant du GIGN et co-fondateur de la société.

Dans son projet, GALLICE illustre ces tensions et déséquilibres de deux manières distinctes ; une carte mondiale des risques d’une part, et un ‘Focus Afrique’ d’autre part. La première illustre les zones dangereuses en fonction des risques éventuels auxquels les populations locales et les visiteurs sont exposés. Le ‘Focus Afrique’ exprime quant à lui le risque de manière inversée. Souvent rétrogradée, l’Afrique est cette fois-ci montrée sous un angle plus optimiste – un continent en pleine croissance économique malgré des zones à risques persistantes. L’usage d’indicateurs de progrès et de niveaux de croissance permet d’identifier les zones d’opportunités et de juger le risque en fonction des progrès du continent – lui attribuant donc « des raisons d’y croire ».

« Dans un monde en mouvement continu, l’Afrique représente une nouvelle zone qui intéresse les investisseurs – un relais de croissance incontournable dans toute stratégie de développement à l’international. Dans ce contexte, il est important de prendre en compte les différents types de risques pour faciliter la prise de décision », affirme Gilles Sacaze, fondateur/Président du groupe.

Source : Agence ecofin

0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *